Cette semaine, mise en lumière de microDON : la startup qui collecte de l’argent pour les associations via des… microdons !
Problématique à résoudre :
Les associations manquent toujours de moyens financiers pour mener à bien leurs projets.
Solution :
Pierre-Emmanuel Grange a découvert un principe simple mais efficace au Mexique, dans un supermarché : l’arrondi en caisse. Vous en avez pour 12.47 pesos ? Payez 13 pesos et la différence sera donnée à une œuvre de charité.
Rentré en France, il réfléchit à cette idée. Et il constate une chose : 8 personnes sur 10 essaient de tomber juste à la pompe à essence. Les gens aiment bien les comptes ronds.
Après quelques temps de réflexion, il lance sa startup sociale : microDON dont l’objectif est de proposer des moyens de financement pour les associations. Aujourd’hui, microDON, c’est plusieurs outils :
- le don sur salaire : vous arrondissez votre salaire à l’euro inférieur, la différence va à une association (en Angleterre, le don sur salaire existe depuis 30 ans et permet de récolter £100,000,000 chaque année !) ;
- l’arrondi en caisse : reproduction du concept mexicain, vous arrondissez votre ticket de caisse, la différence est reversée à une association ;
- l’arrondi bancaire : à la fin du mois, donnez les centimes du solde de votre compte bancaire à une association.
- et d’autres initiatives encore…
Comme Pierre-Emmanuel Grange, je trouve ce concept génial. Par le plus grand des hasards, peu après la découverte de ce beau projet, j’ai eu l’occasion le week-end dernier de faire l’arrondi en caisse. Et je sais à qui je dois ça !
Sources :
Cette semaine, mise en lumière de Lilo : le moteur de recherche qui finance des projets sociaux et environnementaux.
Problématique à résoudre :
Les associations manquent souvent de moyen pour mener à bien leurs missions.
Solution :
Partant de l’idée que le web crée de la richesse, notamment par la publicité, et que cet argent pourrait être utilisé pour des bonnes causes, Clément Le Bras et Marc Haussaire ont créé Lilo : un moteur de recherche dont la moitié des revenus (venant notamment des annonces qui figurent en premiers résultats d’une recherche) sont reversés à des associations.
L’idée géniale : ce sont les internautes qui choisissent la ou les associations qu’ils souhaitent financer. Le concept est simple mais efficace : pour chaque recherche, on cumule une goutte d’eau. Et on redistribue ces gouttes d’eau aux associations partenaires de son choix. De quoi financer ce qui nous tient à cœur sans dépenser un sou.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières : cette année, le million d’euros redistribué a été atteint !
Autre avantage par rapport à certains moteurs de recherche concurrents : Lilo s’engage pour la vie privée !
L’entreprise continue d’évoluer : elle propose une appli, un service mail et d’autres services sont à venir. Une belle alternative à Google.
Et vous, connaissiez-vous Lilo ? Qu’en pensez-vous ?
Sources :
Un nouvel article d’un nouveau genre : une mise en lumière d’un projet inspirant et impactant. Pour commencer, c’est de Vendredi.cc que je vais parler dans cet article.
Problématique à résoudre :
Les associations sont souvent en manque de moyens. Des moyens financiers, mais aussi et surtout des moyens humains, des compétences.
Les employés ne trouvent pas toujours de sens à leur travail.
Et ceci a pour conséquence pour l’entreprise un manque d’engagement de la part de ses employés.
Solution
Face à ces constats, Félix De Monts a créé Vendredi (anciennement "Stagiaires Sans Frontières") qui a pour objectif de démocratiser le mécénat de compétence.
Concrètement, cette association propose de populariser le travail partagé entre entreprise et association. Pour un employé, il s’agit de travailler par exemple 4 jours / semaine en entreprise et 1 jour / semaine dans une association, tout en étant payé par l’entreprise les 5 jours.
Mais alors pourquoi l’entreprise accepterait-elle de payer un employé pour qu’il travaille ailleurs ?
Eh bien déjà, ça s’appelle le mécénat de compétence et ça peut être en partie défiscalisé. Mais en pratique, c’est loin d’être le seul argument :
- ça développe des partenariats entreprises/associations ;
- ça permet à l’employé de gagner en capacité d’adaptation, d’approfondir ses compétences, de gagner en prise d’initiative ;
- ça permet également pour l’entreprise d’optimiser les périodes creuses (ie lorsqu’il y a moins de charge de travail) ;
- et ça augmente la rétention du personnel (ie les salariés sont plus engagés et moins tentés de changer de boulot).
Pour résumer, tout le monde est gagnant :
- le salarié, qui voit différentes choses et donc se forme tout en étant plus motivé au travail,
- l’entreprise, qui optimise les périodes creuses et réduit le turn-over, le tout en défiscalisant,
- et l’association, qui met les compétences du salarié au service de son ambition.
Un beau projet à suivre ! Bonne continuation à l’équipe de Vendredi !
Sources :
