Cette semaine, mise en lumière d’Ecosia, le moteur de recherche qui plante des arbres.
Problèmatique à résoudre :
Y a-t-il encore besoin de parler de la déforestation et des ravages causés par celle-ci ? Perte de biodiversité, stabilité des sols et donc aggravation des catastrophes naturelles, réchauffement climatique : les conséquences de cette déforestation sont nombreuses.
Solution :
C’est sur ce constat que Christian Kroll crée en 2009 l’entreprise Ecosia et le moteur de recherche du même nom. Le principe est simple : les recherches génèrent des profits, qui sont en grande partie utilisés pour planter des arbres.
Dans la même veine et pour rester cohérent, Ecosia neutralise les émissions de CO2 de ses serveurs.
Mais Ecosia a d’autres atouts : ce moteur de recherche est transparent sur son budget (rapports financiers mensuellement publiés sur le site) et a également l’avantage de protéger la vie privée de ses utilisateurs (contrairement aux moteurs les plus connus !).
Pour information, depuis peu, Ecosia qui était une entreprise à but lucratif est devenu une organisation à but non lucratif.
Aujourd’hui, Ecosia est de plus en plus utilisé et c’est pas moins de 40 000 000 d’arbres qui ont déjà été plantés grâce aux utilisateurs du moteur ! Sans parler des nombreux autres projets dans lesquels Ecosia est engagée.
Car en effet, ce que j’aime dans ce moteur de recherche, c’est leur vision globale : ils ne se contentent pas de reforester la planète, ils s’impliquent dans de nombreuses initiatives pour également empêcher la déforestation. Récemment, ils ont par exemple fait une proposition d’un million d’euros au géant de l’électricité RWE pour leur racheter une portion de la forêt d’Hambach et sauver ainsi tout un écosystème. La firme a malheureusement décliné l’offre mais des négociations sont toujours en cours.
Pour ceux qui utilisent déjà ce moteur, qu’en pensez-vous ? Et les autres, prêts à changer vos habitudes en optant pour Ecosia, pour le bien de la planète ?
Sources :
Illustration : Sun (avec ajout logo Ecosia) par Faber_32, sur Flickr
Cette semaine, mise en lumière de CityTaps, la startup qui a l’ambition de donner l’accès à l’eau courante à tous les urbains pour améliorer leur santé et leur dignité.
Problèmatique à résoudre :
Nombre d’urbains dans les pays en développement n’a pas accès à l’eau courante, ce qui a de nombreuses conséquences : mauvaise santé, perte de temps et mauvaise qualité de vie (généralement les femmes, pour aller chercher parfois très loin de l’eau qui plus est non potable) et difficultés financières car cette eau est encore plus chère que l’eau courante (souvent distibuée par des mafias).
Et ce problème est malheureusement surtout un problème financier : les opérateurs ont du mal à se développer par manque de moyens. (Et également par manque d’informations sur l’état de leur réseau.)
Solution :
Pour répondre à cette problèmatique, Grégoire Landel a créé CityTaps. La solution qu’ils proposent : un compteur d’eau intelligent et prépayé, un objet de l’IoT (Internet des Objets) qui permet aux urbains de prépayer avec leur mobile une certaine somme d’argent, le compteur ouvrant alors les vannes jusqu’à épuisement du solde.
Pour l’opérateur, c’est l’assurance d’être payé et cela lui permet d’investir et donc d’agrandir le réseau. C’est aussi pour l’opérateur une source de données fiables sur son réseau (fuites, fraudes, etc) pour intervenir au plus tôt et proposer un meilleur service.
Pour l’utilisateur final, payer son eau devient aussi simple qu’envoyer un SMS. De nombreux autres avantages :
plus besoin d’aller chercher de l’eau dans les circuits mafieux ;
pour ceux qui avaient déjà l’eau courante, plus de surprise lors de la réception de la facture (puisque le paiement se fait avant la distribution, selon les moyens de chacun)
plus besoin non plus de passer des heures dans les centres des opérateurs pour payer
plus de coupure pour non-paiement (qui pouvaient durer très longtemps car un agent devait intervenir sur place pour remettre l’eau en service)
Le déploiement débute pour le moment au Niger, et les conséquences positives déjà remontées par les utilisateurs sont claires :
gain financier (puisque l’eau est un besoin indispensable : lorsque ces gens étaient coupés pour non-paiement, ils devaient passer par d’autres circuits plus chers)
Cette semaine, un projet qui ne touche pas directement tout le monde mais qui me semble intéressant de partager et de faire connaître : PANDA Guide, l’entreprise qui donne "des yeux dans les oreilles" aux aveugles grâce à la réalité augmentée.
Problème à résoudre :
Les objets et les lieux du quotidien sont rarement adaptées aux personnes aveugles, ce qui rend leur autonomie compliquée.
Solution :
Pour améliorer l’autonomie des personnes aveugles, PANDA Guide leur propose de la réalité augmentée. Sous quelle forme ?
D’abord sous la forme d’une application, qui peut se connecter à différents services de transport, qui peut aider à retrouver un objet. Bref, une application qui aide un peu à gagner en autonomie pour les personnes malvoyantes ou aveugles.
Ensuite, PANDA Guide, c’est aussi et surtout un casque audio, doté d’une caméra et qui est capable d’analyser l’environnement et de le décrire sous forme vocale. En d’autres termes, de la réalité augmentée auditive, grâce à une intelligence artificielle capable de comprendre et surtout de décrire l’environnement. Une intelligence artificielle capable d’apprendre de son environnement et donc de décrire de façon de plus en plus précise, de plus en plus efficace, l’environnement et les objets qui l’entourent.
Pour Arnaud Lenglet, fondateur de la start-up, on est capable de créer des voitures autonomes, alors pourquoi pas user des mêmes technologies (caméras, capteurs, intelligence artificielle) pour rendre autonomes des gens ?
Je trouve vraiment ce projet inspirant. Pas vous ?
Cette semaine, mise en lumière des Talents d’Alphonse, la plateforme qui permet aux retraités de transmettre leurs savoir-faire aux autres générations et qui leur permet de garder contact avec la société tout en se générant un petit complément de revenus.
Problématiques à résoudre :
Pour ce projet, ce n’est pas un mais deux problèmes de société qu’il résout :
l’absence de liens, le sentiment d’être mis à l’écart qu’éprouvent certains retraités
l’insuffisance de revenus des retraités
Solution :
Alors qu’ils travaillent à l’étranger dans différents pays, Thibault Bastin et Bathélemy Gas sont tous les deux émerveillés par la place des anciens au Congo, aux Philippines ou encore au Mexique : ils sont respectés et surtout le lien inter-générationnel est beaucoup plus important qu’en France : les anciens sont ceux à qui on demande conseil, de qui on apprend. Là-bas, les anciens sont partie prenante de la société.
À leur retour en France, ils décident d’adapter ce modèle circulaire à notre société. Et pour cela, ils rencontrent des seniors qui ont des savoir-faire et les mettent en relation avec des plus jeunes qui souhaitent apprendre ces savoir-faire. Le projet grandit et devient Les Talents d’Alphonse.
Les Talents d’Alphonse, c’est donc une plateforme qui connecte des jeunes retraités avec des personnes qui veulent apprendre leurs savoir-faire. Vous souhaitez apprendre la couture, la mécanique, une langue étrangère ? Les Talents d’Alphonse vous permet de trouver un "Alphonse", un retraité qui a ce savoir-faire et qui ne demande qu’à le transmettre.
Avec cette solution, Les Talents d’Alphonse recréent du lien inter-générationnel. Ils permettent de ré-intégrer à la société des jeunes (ou des moins jeunes) retraités qui se sentaient mis à l’écart. Ils créent des histoires humaines. Et par la même occasion, ces "Alphonse" et "Alphonsines" ont un petit complément de revenu.
Un beau projet qui a du sens et qu’il faut mettre en avant à l’heure où la société a plus que jamais besoin d’être soudée.
Cette semaine, mise en lumière de Prizle : la startup qui permet de donner gratuitement de l’argent à des associations, simplement en faisant ses commandes internet chez un partenaire !
Problématique à résoudre :
Les associations sont souvent en manque de moyens financiers. Un problème récurrent, traité de diverses façons par un certain nombre d’initiatives, dont le projet inspirant de la semaine dernière : MicroDON. Voyons la méthode de Prizle pour aider les associations financièrement.
Solution :
La promesse de Prizle pour financer les associations est la suivante : donner via Prizle ne coûte rien, même pas de temps !
Le principe qui permet ça est simple : Prizle est partenaire d’un grand nombre de marchands en ligne (plus de 1000 !). En vous inscrivant sur Prizle et en commandant chez un des sites partenaires, Prizle reçoit une commission qu’ils redistribuent à l’association de votre choix !
Vous ne payez donc pas plus cher, mais une partie de votre argent est donnée à une association, celle que vous aurez choisi lors de l’inscription à Prizle.
Et les sites marchands partenaires sont très divers : drive de certains supermarchés, sites de réservation de vacances/d’hôtels, transport, bricolage, déco, sites généralistes ou plus spécialisés : vous trouverez sans doute des marchands partenaires chez qui vous commandez déjà !
Petit plus intéressant : on peut savoir combien on a donné grâce à un tableau de bord sur le site prizle.com qui récapitule les dons effectués : de la transparence comme on l’aime !