L’écoconception en informatique

Rédigé par Nicolas K Aucun commentaire
Feuille d’arbre en ASCII art

Peut-on écrire du code plus écologique ? C’est la question que s’est posé Bruno Thomas lorsqu’il a démarré son projet d’entreprise Classe.io dans lequel ses associés souhaitaient intégrer une dimension éco-responsable.

Une démarche dans laquelle on reconnait les valeurs de Nodatek.

Quelques pistes de réflexion dans cette brève.

Un premier constat : peu de développeurs se posent la question de l’efficacité écologique de leurs logiciels et applications. Pourtant, de nombreux choix des équipes de développement ont un impact sur l’écologie : choix des technologies, simplicité du code, optimisations, …

L’optimisation a un coût et c’est sans doute la raison pour laquelle peu d’entreprises s’intéressent à l’éco-conception logicielle. Parallèlement, ça peut aussi rapporter sur le long terme : s’il y a besoin de moins de serveurs pour faire tourner une application, on a tout à y gagner !

Mais l’optimisation à outrance rend le code difficile à maintenir. Alors peut-être faut-il déjà avoir quelques réflexions simples lors du développement :

  • les technologies que j’utilise sont-elles les plus efficaces (tous les langages ne sont pas aussi gourmands en énergie, idem pour les frameworks, cf une publication de l’INRIA sur le sujet) ? Écrire du code spécifique ne serait-il pas plus adapté pour un besoin précis ?
  • l’architecture logicielle a-t-elle tendance à réaliser des requêtes nombreuses qui pourraient être regroupées ?
  • mon application est-elle accessible/responsive ?
  • mon application tourne-t-elle sur des vieilles machines ou va-t-elle contribuer à donner un sentiment à l’utilisateur qu’il est temps de changer son ordinateur / son téléphone ?
  • mon projet respecte-t-il les standards dans son domaine ?
  • si mon projet est abandonné, est-il possible de publier tout ou partie des sources sous licence libre ?

Autant de questions qui peuvent aider à avoir une démarche un peu plus écologique dans la conception de logiciels, applications, et sites web.

Développeurs, avez-vous déjà pensé à l’impact écologique de votre code ?

Sources :

Culture : Portrait de Blaise Pascal

Rédigé par Nicolas K Aucun commentaire
Blaise Pascal, portrait, statue et travaux

Premier numéro d’une série d’articles sur les fondateurs de l’informatique.

Blaise Pascal est un savant, philosophe et inventeur français. Il a inventé la Pascaline, considérée comme la première machine à calculer : un ancêtre de nos ordinateurs. Qui était Blaise Pascal ? Pourquoi a-t-il créé cette machine ? De quoi était-elle capable ? Les réponses dans cet article !

Un scientifique précoce

Blaise Pascal est né en 1623 en Auvergne (France). Son père s’intéresse aux mathématiques et aux sciences, et il est donc plongé dans ce milieu dès son plus jeune âge.

Très précoce, il publie à 16 ans son Essai sur les coniques dont on retient principalement le théorème de Pascal.

Conception et production de la Pascaline

À 18 ans, il commence à réfléchir à une machine permettant de réaliser des sommes et des soustractions, avec en tête l’idée d’aider son père nommé surintendant dans la Haute Normandie avec comme mission de remettre de l’ordre dans les recettes fiscales de cette province.

Après un certain nombre de prototypes, il présente une machine fonctionnelle en 1645 : la première Pascaline. Les années qui suivent, il en construit d’autres exemplaires en les perfectionnant un peu. (On peut en voir certains au Musée des Arts et Métiers de Paris et d’autres dans d’autres musées).

Cette invention le rend immédiatement célèbre. Il obtient par le roi Louis XIV un privilège royal qui lui donne l’exclusivité de la fabrication de machines à calculer.

Plus d’informations sur la Pascaline

On considère aujourd’hui que la pascaline est la première machine à calculer. C’est aussi la seule machine à calculer fonctionnelle du XVIIème siècle.

Cette machine mécanique permettait de réaliser des additions et des soustractions de façon directe, avec propagation de la retenue (c’est notamment le problème de la retenue qui est brillamment résolue par Blaise Pascal).

Pour réaliser une opération, il fallait d’abord remettre la machine à zéro et sélectionner l’opération (addition ou soustraction) avec la baguette mobile (qui masquait l’un ou l’autre des tambours du totalisateur). Ensuite, on rentrait les différents chiffres des deux nombres à l’aide d’un stylet que l’on plaçait dans la roue dentée souhaitée sur le chiffre choisi et que l’on ramenait jusqu’en butée (comme sur les téléphones à cadran). Le totalisateur affichait alors le résultat.

On pouvait ainsi réaliser additions et soustractions et par répétitions, réaliser des multiplications et des divisions.

Elle a été commercialisée mais a connu un échec commercial car elle était bien trop onéreuse.

Ses autres travaux

Blaise Pascal a très largement contribué à la science. Voici une liste de ses travaux les plus connus :

  • géométrie : on lui doit le théorème de Pascal (Essai sur les coniques) ;
  • arithmétique : il a travaillé sur le calcul infinitésimal, il est à l’origine du triangle de Pascal, du raisonnement par récurrence et il travaille aussi, avec Fermat, sur la mathématisation du hasard ie les probabilités (Traité du triangle arithmétique) ;
  • mécanique des fluides : on lui doit le principe de Pascal et la presse hydraulique ;
  • philosophie : il écrit L’art de persuader ;
  • transport : il est à l’origine des premiers transports en commun de Paris (carosses publics).

Théologie et philosophie

En 1654, il a un accident de carosse où il frôle la mort. Peu de temps après, il vit une expérience mystique, une vision religieuse qui renforce ses convictions. Cette expérience change radicalement sa vie : il se consacre ensuite à la philosophie et à la théologie. Malade de longues années, il meurt en 1662.

Anecdote

Le langage Pascal, inventé dans les années 1970, porte son nom en son hommage !


Sources :

Partenariat Consor

Rédigé par Nicolas K Aucun commentaire

Nous sommes ravis d’annoncer officiellement le partenariat qui nous lie désormais à Consor, le consortium des formateurs !

Consor est un réseau de formateurs unique en son genre et qui pense la formation autrement. La qualité, l’innovation et la relation humaine sont trois valeurs chères à Consor sur lesquelles nous nous retrouvons.

Ce partenariat va nous permettre de développer le pôle Formation de Nodatek et de partager expériences et idées entre formateurs du réseau pour des formations toujours plus instructives, intéressantes et riches.

Sources :

Un site web vraiment léger et écologique

Rédigé par Nicolas K Aucun commentaire
Panneaux solaires (photo de Vera Kratochvil sur Public Domain Pictures)

On le sait (du moins quand on s’y intéresse) : internet est très gourmand en énergie. Internet, c’est aujourd’hui 10% de la consommation mondiale d’électricité. Et ça augmente chaque année.

Plus le temps passe, et plus les sites Internet sont lourds à charger, ce qui demande donc de plus en plus d’énergie et des ordinateurs de plus en plus puissants pour les visiter, des serveurs de plus en plus puissants pour les diffuser. Parallèlement, nous sommes tous de plus en plus "en ligne", ce qui augmente évidemment aussi la consommation énergétique du web.

C’est sur ces constats que Low-Tech Magazine, un site internet qui traite de la low technologie, a décidé de montrer l’exemple en concevant une nouvelle version de leur site la plus écologique possible.

Low-Tech Magazine, c’est un site internet qui questionne à travers ses articles sur le progrès technologique : plutôt que de toujours utiliser des nouvelles technologies, n’y a-t-il pas des connaissances ou des technologies plus anciennes, oubliées, qui peuvent répondre aussi bien voire mieux à certains besoins ? N’y a-t-il pas possibilité de combiner anciennes et nouvelles technologies pour une société plus durable ?

C’est dans cette logique et contre la tendance actuelle qu’ils ont donc décidé de concevoir une nouvelle version de leur site qui soit légère, peu consommatrice d’énergie, et alimentée (tant qu’à faire) par de l’énergie renouvelable.

Pour ce faire :

  • le site est statique : plutôt que de générer les pages à la demande, les pages sont générées une fois pour toutes (et demandent donc moins d’énergie au serveur) ;
  • la taille des pages a été réduite à son minimum en supprimant les images jugées non indispensables à la diffusion du réel contenu (le logo par exemple) et en utilisant une ancienne technique de compression pour les autres images ;
  • la police de caractère est celle par défaut du navigateur du client ;
  • il n’y a ni cookies, ni publicité, ni pistage par un tiers (le site étant auto-hébergé, ils ont quand même accès aux statistiques de consultation des pages) ;
  • le site est auto-hébergé, sur un serveur très peu consommateur et qui n’est pas relié au réseau électrique classique : il est alimenté par des panneaux solaires et une petite batterie qui prend le relais en cas de mauvais temps (mais pour 2 jours seulement). En cas de mauvais temps prolongé, le site devient donc inaccessible.

Cette initiative est vraiment intéressante et fait réfléchir. Certes, tout le monde ne peut pas appliquer l’ensemble des points précédents pour son projet :

  • un site statique est par définition identique pour tout le monde et ne permet pas d’interactivité,
  • la compression des images qu’ils utilisent n’est pas adaptée pour montrer justement un travail artistique par exemple
  • les cookies peuvent être nécessaire pour répondre à certains besoins

Cela dit, ce type de démonstration peut au moins nous inspirer et nous faire prendre conscience des impacts des choix technologiques que l’on fait sur le plan écologique.

Sources :

Projet inspirant : HelloAsso

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Photo de Rita Vicari sur Unsplash

Mise en lumière de HelloAsso, la startup qui vise à aider les associations à se développer et à se concentrer sur leur raison d’être.

Problématique :

Gérer une association peut parfois prendre beaucoup de temps (gérer les cotisations, les dons, etc).

Solution :

Pour que les différents membres des associations puissent se concentrer sur leur passion et la raison d’être de leur association, HelloAsso propose des outils gratuits à toutes les associations.

L’idée générale de ces outils est de simplifier tout type de paiement aux associations, que ce soient des cotisations, des ventes, des dons, etc. L’objectif est d’aider les associations à se développer, à organiser des événements ou bien encore de récolter des fonds.

L’accompagnement proposé est plutôt complet : outils de paiements sécurisés (différents types de paiements disponibles : carte bancaire, chèque, prélèvement SEPA), une équipe à votre écoute et le tout dans une interface simple d’utilisation.

Et tout cela gratuitement ! HelloAsso montre qu’un modèle économique alternatif est possible. Car en effet, tout est gratuit :

  • l’inscription et l’accès aux outils est gratuit
  • aucune commission n’est prélevée sur les paiements à destination des associations clientes
  • aucune donnée des personnes effectuant un paiement n’est utilisée

Mais alors, comment cette société peut-elle vivre ? Grâce à la générosité des gens, tout simplement.

En effet, lors des paiements, aucune commission n’est appliquée comme dit plus haut, mais les payeurs sont invités à laisser un pourboire à HelloAsso. Et c’est la moitié des payeurs qui laisse ainsi un pourboire et font vivre la société. Un modèle économique original, mais qui fonctionne !

Sources :

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