Meilleurs vœux 2019 !
Rédigé par Nicolas K Aucun commentaireQue 2019 soit remplie de succès, de bonheur au travail et que cette année apporte sérénité à la planète et aux Hommes.
Que 2019 soit remplie de succès, de bonheur au travail et que cette année apporte sérénité à la planète et aux Hommes.
Mise en lumière de Too Good To Go, l’appli qui réduit les gaspillages !
Près d’un tiers de la production alimentaire mondiale est gaspillée. En France, c’est 10 millions de tonnes de nourriture qui sont jetées chaque année.
Souhaitant faire bouger les lignes, Lucie Basch réfléchit à une solution et trouve l’idée qui fera le succès de l’application Too Good To Go : le panier surprise anti-gaspi.
Concrètement, les invendus jetés sont les produits frais qui ne pourront bientôt plus être vendus : légumes et fruits un peu flétris, viennoiseries qui seront racies le lendemain, produits dont la date optimale va passer. Pourtant, ces produits sont encore consommables et souvent encore très bons !
Ce que propose Too Good To Go ? Simplement de récupérer le soir, à prix cassés, sous forme d’un panier surprise, les produits qui auraient été jetés le lendemain sans l’application. Ainsi, tout le monde est gagnant :
L’idée de vendre moins cher les produits qui ne sont bientôt plus bons n’est pas vraiment nouvelle, mais l’application a un bel atout : elle recense une multitude de commerces qui font cette démarche. Et vous pouvez voir, presque en temps réel, si des paniers surprises sont encore disponibles chez un commerçant.
On pourrait voir un petit bémol, mais qui est lié au principe même de l’application, c’est que pour le client, c’est bien un panier surprise qu’il achète : on prend ce qu’il reste et pas ce que l’on souhaite. Mais c’est un geste pour la planète, et pour le porte-monnaie, alors pourquoi pas ? Si ça permet en plus de diversifier son alimentation !
Alors, prêts à installer cette belle application ?
Sources :
Cette semaine, mise en lumière de RogerVoice, le service qui facilite les appels téléphoniques aux sourds et malentendants.
Les personnes sourdes ou malentendantes (près de 600 000 en France) sont (étaient ?) dépendantes des autres lorsqu’il s’agit de passer un coup de téléphone, que ce soit un appel personnel ou administratif.
Olivier Jeannel, franco-américain et malentendant, constate que l’accessibilité est beaucoup moins développée en France qu’en Californie. Après une carrière dans les télécoms et sur ce constat, l’idée germe dans sa tête à la sortie de Siri, le logiciel de reconnaissance vocale de Apple : et si la reconnaissance vocale était utilisée pour aider les personnes sourdes et malentendantes à passer des appels téléphoniques ?
Il lance alors une campagne de crowdfunding qui lui permet de récolter 35 000$ et donc de démarrer concrètement le projet avec comme objectif de briser la barrière de la surdidé au quotidien.
Ce projet se matérialise par RogerVoice, une application qui permet de sous-titrer en direct les appels téléphoniques. Elle permet aussi bien d’appeler que d’être appelé (via un numéro attribué par RogerVoice) : la conversation est alors retranscrite à l’écran. Une synthèse vocale permet également aux personnes muettes d’écrire et de se faire entendre.
L’application permet d’appeler ses contacts qui ont l’application gratuitement. Pour appeler ceux qui n’ont pas l’application, le service est par contre payant puisqu’il faut passer par le réseau classique. Deux forfaits sont proposés pour avoir 1h d’appel ou pouvoir appeler de façon illimitée. À savoir toutefois, un certain nombre d’opérateurs partenaires offrent 1h / mois d’appels. Chez ces partenaires, c’est également l’assistance par visio-interprète LSF (langue des signes) qui est proposée.
Car en effet, depuis 2 mois, RogerVoice propose un service de relais téléphonique : des interprètes diplômés permettent par ce biais de rendre accessibles les appels téléphoniques à tous ceux qui en ont besoin. Un service rendu possible grâce à l’évolution de la loi, qui depuis le 8 octobre oblige les grandes entreprises qui ont un service d’accueil téléphonique à le rendre accessible.
Grâce à RogerVoice, c’est donc l’autonomie et la liberté des personnes sourdes et malentendantes qui ont été facilitées. Une autre belle preuve que la technologie peut rendre la vie meilleure !
Sources :
Cette semaine, mise en lumière de GEEV, l’application qui permet de donner une nouvelle vie aux objets inutilisés.
Trop d’objets, pourtant parfois en bon état, sont jetés à la poubelle ou dans la rue.
C’est sur ce constat que Florian Blanc et Hakim Baka ont décidé il y a trois ans de communiquer sur les objets trouvés dans la rue : ils commencent par partager sur Facebook des objets abandonnés pour leur trouver des repreneurs. L’initiative fonctionne, prend de l’ampleur et différents groupes Facebook se forment dans les grandes villes sous le nom de AdopteUnObjet. L’idée continue à faire son chemin et nait en 2017 GEEV, l’application qui démocratise le don et la récupération d’objet.
Le principe est simple : plutôt que de stocker ou jeter des objets qui ne vous servent plus, donnez-les ! Et si vous trouvez des objets dans la rue qui pourraient servir à quelqu’un, vous pouvez aussi le signaler sur l’application pour leur redonner une seconde vie.
GEEV, c’est donc une plateforme de petites annonces, où tout est gratuit : vous pouvez donner et récupérer des objets gratuitement. Le but recherché est donc que le don devienne le premier réflexe avant la déchetterie.
Pour éviter les abus (des gens qui récupéreraient par exemple tout pour revendre par la suite), un système de points permet de répartir les dons plus équitablement. Par ailleurs, l’application dispose de nombreuses fonctionnalités pratiques : elle se base sur la géolocalisation pour vous proposer les annonces les plus pertinentes par rapport à votre ville/quartier (mais votre position reste confidentielle) ; et vous pouvez également paramétrer des notifications pour être averti lorsque votre objet trouve preneur ou au contraire qu’un objet que vous cherchez est proposé.
Une application complète pour une bonne cause : diminuer le gaspillage et favoriser la réutilisation ! Et vous, que faites-vous de vos objets inutilisés ?
Sources :
Cette semaine, mise en lumière d’Ecosia, le moteur de recherche qui plante des arbres.
Y a-t-il encore besoin de parler de la déforestation et des ravages causés par celle-ci ? Perte de biodiversité, stabilité des sols et donc aggravation des catastrophes naturelles, réchauffement climatique : les conséquences de cette déforestation sont nombreuses.
C’est sur ce constat que Christian Kroll crée en 2009 l’entreprise Ecosia et le moteur de recherche du même nom. Le principe est simple : les recherches génèrent des profits, qui sont en grande partie utilisés pour planter des arbres.
Dans la même veine et pour rester cohérent, Ecosia neutralise les émissions de CO2 de ses serveurs.
Mais Ecosia a d’autres atouts : ce moteur de recherche est transparent sur son budget (rapports financiers mensuellement publiés sur le site) et a également l’avantage de protéger la vie privée de ses utilisateurs (contrairement aux moteurs les plus connus !).
Pour information, depuis peu, Ecosia qui était une entreprise à but lucratif est devenu une organisation à but non lucratif.
Aujourd’hui, Ecosia est de plus en plus utilisé et c’est pas moins de 40 000 000 d’arbres qui ont déjà été plantés grâce aux utilisateurs du moteur ! Sans parler des nombreux autres projets dans lesquels Ecosia est engagée.
Car en effet, ce que j’aime dans ce moteur de recherche, c’est leur vision globale : ils ne se contentent pas de reforester la planète, ils s’impliquent dans de nombreuses initiatives pour également empêcher la déforestation. Récemment, ils ont par exemple fait une proposition d’un million d’euros au géant de l’électricité RWE pour leur racheter une portion de la forêt d’Hambach et sauver ainsi tout un écosystème. La firme a malheureusement décliné l’offre mais des négociations sont toujours en cours.
Pour ceux qui utilisent déjà ce moteur, qu’en pensez-vous ? Et les autres, prêts à changer vos habitudes en optant pour Ecosia, pour le bien de la planète ?
Sources :